
En 1907 Edouard OUTREBON s’engage sur une nouvelle activité, le pesage industriel.
Un horloger belge M. GERARD inventa une bascule romaine à curseur automatique, il vendit son invention à une Société française, MM Camille GAUVIN, Henri CARTIER marchands 29 rue de l’Evêque à BRUXELLES et Edouard BRUNEL marchand demeurant 39 rue des Abbesses à PARIS, par abréviation G.C.B.
Il commercialisera cette bascule en France en 1908 après avoir reçu l’autorisation de la commission de métrologie usuelle du bureau national des poids et mesures.



L’appareil AEQUITAS est une bascule romaine dans laquelle le curseur se déplace automatiquement au lieu d’être manœuvré à la main.
A l’intérieur du curseur, un barillet mu par un ressort comporte une couronne extérieure dentée, qui engrène sur une crémaillère taillée sous le fléau.
Ce barillet entraine le curseur jusqu’à ce que ce dernier soit arrivé au point où il équilibre la charge.
Le curseur est retenu par un ruban souple en acier qui s’enroule sur la roue de développement.
Cette roue entraine 2 trains d’engrenages qui font mouvoir 2 aiguilles devant les cadrans permettant d’indiquer la lecture du poids.

Ce principe sera amélioré par un de ses collaborateur Alfred HABOURDIN, un brevet sera déposé en 1911, sous le nom de bascule romaine à curseur automoteur. Vous pourrez découvrir au Musée du Pesage ce type de bascule en parfait état de fonctionnement.



Le TIII B est une version perfectionnée du modèle initialement construit.
Des dispositifs spéciaux peuvent lui être adaptés en option:


Un enregistreur qui permet d’enregistrer le poids par perforation sur un ticket de bristol qui est en réduction une reproduction exacte des cadrans de la bascule
Un compteur de pesées
Un totalisateur de la somme totales des poids pesés


Le 13/06/1935 l’indicateur enregistreur type « IMP »
Il est équipé d’un imprimeur avec bande comptable destiné à être accouplé à des ponts bascules de 50 à 120 tonnes.
En 1947 l’ enregistreur « MU »
C’ est un modèle perfectionné de l’IMP avec possibilité d’une version de l’affichage du poids en chiffres de 28 mm de haut visibles à 10 mètres.

En 1957 la TELEROMAINE, le système comportait 2 petits moteurs issus de la technologie des radars. Un premier moteur était disposé sur le curseur de la Romaine et le second accouplé à un jeu de pignons qui entraînait l’aiguille du cadran gradué. Le fléau peseur était souvent disposé près du point de pesage ou en fosse près du pont bascule. Un câble électrique le reliait à l’enregistreur placé dans le bureau de l’opérateur. Ce matériel était très apprécié en sidérurgie car il éloignait les appareils de la chaleur rayonnante du poste de travail.

En 1964 l’enregistreur « TBI » Ce qui veut dire « Tête Bi-pendulaire Imprimante ». C’est un appareil de type « réversible », c’est-à-dire que toute variation de charge est immédiatement suivie d’une variation du poids indiqué. Quand l’aiguille est stabilisée, l’axe qui lui est solidaire est immobilisé. L’enregistreur, identique à celui de la TELEROMAINE activé par un moteur tourne jusqu’à la rencontre d’un petit bras solidaire de l’axe de l’aiguille. Le ticket de pesée est introduit manuellement, et une bande de contrôle peut être relevée en fin de journée.











En 1970 construction du bâtiment D de 8 300 m² à la suite de la fusion d’AEQUITAS et de TESTUT. La production des instruments de pesage TESTUT de Corbeil sera transférée à Béthune en 1971.

Les instruments de pesage AEQUITAS étaient des instruments de portée supérieure à 100 kg, utilisés dans l’industrie (charbonnage, sidérurgie, sucreries, cimenteries, carrières, coopératives agricoles, …), les gares, les ports, les aéroports, les abattoirs.
Les instruments de pesage TESTUT étaient des instruments de pesage de petite portée : pèse-lettres, pèses personnes, balance de ménage, balance pour le commerce, trébuchets, balances de laboratoire ainsi que des ponts bascules. D’autre part TESTUT commercialisait des instruments de longueur, niveaux, capacités, presses à copier …


